Les conflits armés constituent l’une des plus grandes menaces dans le monde actuel, a déploré l’évêque de Rome. Cependant, au milieu de ces expériences de haine et de division, force est de constater que la paix est toujours possible, a-t-il rappelé. Ainsi, les efforts de la communauté internationale pour parvenir à la paix demeurent extrêmement précieux. De plus, ces efforts de coexistence contribuent indirectement à réduire les problèmes économiques, sociaux ou encore environnementaux.
C’est pourquoi, la «coexistence juste et pacifique» entre les peuples va bien au delà d’une simple «stratégie sociopolitique». Plus que d’atteindre ensemble un objectif, les nations sont en effet appelées à vivre une forme de fraternité. Bien qu’elle ne soit jamais acquise, celle-ci doit être vécue comme un «désir d’amitié» entre les individus, les nations et les communautés.
Dans ce monde en proie à des défis de plus en plus complexes, les diplomates ont également une grande responsabilité envers les plus vulnérables, a ajouté le pape. Ce besoin urgent d’être attentifs aux plus pauvres doit demeurer un devoir clair.
Deux des nouveaux ambassadeurs avalisés par le Saint-Siège ont officié en Suisse: il s’agit de Chakri Srichawana, ambassadeur de Thaïlande, qui était en poste à Berne depuis 2018, et le Norvégien Erik Førner. (cath.ch/imedia/cg/rz)
Raphaël Zbinden
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