Le médecin du Centre Hospitalier Universitaire de Reims avait annoncé à la famille de Vincent Lambert – un infirmier de formation en état végétatif depuis plus de dix ans après un accident de la route – l’arrêt des soins.
Le 20 mai dernier, l’évêque de Rome avait déjà réagi sur les réseaux sociaux face à cette situation: «Prions pour ceux qui vivent dans un état de grave handicap». Ce message avait été notamment relayé par Alessandro Gisotti, directeur ad interim du Bureau de Presse du Saint-Siège, qui avait ajouté: «Prions pour Vincent Lambert».
«Prions pour les malades abandonnés et qu’on laisse mourir», demande cette fois le chef de l’Eglise catholique dans un tweet. «Une société est humaine si elle protège la vie, chaque vie, de son début jusqu’à sa fin naturelle, sans choisir qui est digne ou non de vivre». «Que les médecins servent la vie, qu’ils ne la suppriment pas», martèle encore le pape.
Malgré une recommandation du Comité des droits des personnes handicapées (CDPH) de l’ONU de poursuivre les soins, la nutrition et l’hydratation de Vincent Lambert, 42 ans, ont de nouveau été arrêtés suite à la décision le 2 juillet du Centre hospitalier universitaire de Reims. Plongé dans un état de sédation profonde, le patient devrait désormais mourir dans les jours à venir.
Le 5 juillet dernier, ses parents ont déposé plainte au commissariat de Reims pour homicide involontaire contre le docteur Vincent Sanchez, responsable des soins. (cath.ch/imedia/cg/be)
Jacques Berset
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