Seul le regard miséricordieux du Seigneur peut préserver les chrétiens du risque de «mondaniser la foi», a considéré le pape François. Avant tout, la rencontre vivante avec sa miséricorde doit constituer le centre de chacune des activités de l’Eglise, du début jusqu’à la fin. Sans quoi, les croyants courent le risque de laisser Dieu hors de l’Eglise, «son foyer».
Pour mettre Dieu en premier, il s’agit de cesser d’être des chrétiens compliqués, autosuffisants, se dispersant à travers leur réseau, a-t-il observé. Seul le regard miséricordieux du Seigneur peut préserver du risque de «mondaniser la foi» et de «la compliquer». En se perdant dans «arguments culturels», des visions efficaces ou encore dans la politique, les chrétiens risquent d’oublier l’essentiel: la simplicité de la foi.
L’Eglise existe pour rappeler à tous les hommes l’amour de Dieu, a encore rappelé le pape Parfois, les communautés chrétiennes peuvent devenir des cercles fermés ou encore des lieux réservés à des ‘élus’, a-t-il déploré. A l’inverse, le Seigneur invite à redevenir des enfants ayant besoin les uns des autres.
L’Eglise voulue par le Seigneur doit donc ressembler à une «tente hospitalière», a encore considéré le pape. Telle une maison, elle a pour vocation de devenir un lieu où personne n’est méprisé. Plutôt que de s’ériger en «inspecteurs de la vie des autres» ou en juges, il s’agit de devenir des «promoteurs» du bien de tous, a-t-il appelé.
Arrivé vers 17h15 à la cathédrale d’Albano, le chef de l’Eglise catholique a été accueilli par l’évêque du diocèse, Mgr Marcello Semeraro, et le maire de la ville. Avant la messe, il a également vécu un moment de prière avec les prêtres de ce diocèse suburbicaire. Après la messe, le pontife a salué la foule avant de regagner Rome vers 20h. (cath.ch/imedia/cg/mp)
Maurice Page
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