Le rôle de la Congrégation que dirige le haut prélat espagnol est de «protéger la foi du peuple de Dieu», a-t-il indiqué dans le quotidien de la province italienne de Bergame, de tendance catholique. Il s’agit notamment de la défendre face aux possibles agitations qui pourraient secouer l’institution.
Toutes les périodes de l’histoire de la papauté ont été troublées, a confié le cardinal Ladaria Ferrer. Au sein de chaque pontificat ont par exemple émergé des moments de préoccupation. L’actuelle large sécularisation de la société occidentale ou la baisse de la pratique religieuse en sont autant d’illustrations tangibles. Pour autant, il faut avoir «davantage confiance dans le Seigneur, l’espérance doit l’emporter ainsi que la prière», a précisé le haut prélat.
D’autant que certaines régions du monde portent cette espérance, a encore estimé le jésuite espagnol, selon lequel, dans le monde asiatique, il existe une grande vitalité spirituelle. Beaucoup de jeunes étrangers fréquentent ainsi les universités pontificales de Rome et sont avant tout originaires d’Asie mais aussi d’Afrique. «Il suffit de les voir à la sortie de la Grégorienne», s’est-il réjoui.
Diplômé en 1975 de cette université pontificale dirigée par la Compagnie de Jésus, celui qui allait devenir bien des années plus tard préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi y a également enseigné la théologie dogmatique à partir de 1984. Entre 1986 et 1994, il en a ensuite été le vice-recteur. (cath.ch/imedia/pad/dp)
Davide Pesenti
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