A Saint-Éloy-les-Mines, la crèche grandeur nature a été vandalisée une première fois dans la nuit du 16 au 17 décembre et une seconde fois le 18 décembre au matin. Au final, quatre personnages – la Vierge Marie, saint Joseph et deux Rois mages – ont eu la tête coupée ainsi que des bras arrachés. Des guirlandes ont également été volées. Une plainte a été déposée et la gendarmerie a lancé une enquête.
Marie-Thérèse Sikora, la maire de Saint-Éloy-les-Mines, penche pour un acte de revendication. « Je sais que les crèches sont maintenant très critiquées, mais nous installons la nôtre chaque année depuis 25 ans car nous sommes dans un pays judéo-chrétien », a-t-elle déclaré.
Le 14 décembre, une crèche vivante de Toulouse a été visée. La représentation a été annulée après des perturbations par des manifestants se définissant comme « anticapitalistes ». Mgr Robert Le Gall, archevêque de Toulouse, a déploré que « le simple rappel de la naissance de Jésus et des valeurs qu’elle véhicule ne soit plus respecté dans notre pays ». (cath.ch/cx/rz)
Raphaël Zbinden
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