Chaque année le 11 février – date de la fête de Notre-Dame de Lourdes – l’Eglise met à l’honneur les malades. Le pontife, dans le message prévu à l’occasion de cette solennité, a traditionnellement confié à la Vierge « l’humanité affligée et souffrante ».
« Le meilleur service rendu au droit humain [est] le droit à la vie », a expliqué le pape François. « Rappelons que la vie est sacrée, qu’elle est appartient à Dieu et, par conséquent, qu’elle est inviolable et qu’on ne peut en disposer ». Du point de vue de la foi comme de celui de la raison, « la vie doit être accueillie, protégée, respectée et servie, de la naissance jusqu’à la mort ».
« Votre action doit tendre constamment à la dignité et à la vie de la personne, sans jamais céder à des actes de nature euthanasiste, de suicide assisté ou de suppression de vie », a demandé le 266e pape aux soignants, « même quand le stade de la maladie est irréversible ».
« Dans l’expérience de la limite et même de l’échec possible de la science médicale face à des cas cliniques toujours plus problématiques et à des diagnostics funestes, vous êtes appelés à vous ouvrir à la dimension transcendante, qui peut vous offrir le sens plénier de votre profession », affirme ainsi le pape, qui répète que la vie appartient à Dieu, et que, partant, son caractère sacré et inviolable ne saurait être remis en question.
Dès lors, il convient de « personnaliser l’approche à l’égard du malade, non plus seulement en soignant, mais aussi en prenant soin », a affirmé le pontife argentin. Sur ce point, non seulement le personnel soignant doit s’adapter, mais il est important que l’Eglise elle-même soit un lieu d’accueil, « une auberge du bon Samaritain ».
Le pape François a aussi demandé aux Etats et institutions de permettre un accès au soin approprié à leurs populations. Pour cela, l’évêque de Rome leur demande de ne pas négliger « la justice sociale » au profit de « l’économie ». Il a aussi dénoncé ceux qui, en temps de guerre, s’en prennent au personnel de santé.
Se tournant plus particulièrement vers les personnes malades, le pape François les a assurées de la miséricorde de Dieu dans leur épreuve. Dans la douleur, le Christ peut apporter ce dont a grand besoin tout malade: « une expérience de tendresse ». (cath.ch/imedia/cd/be)
Jacques Berset
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