Jérusalem: Emmanuel Macron visite l’École biblique et archéologique

Le président français a commencé le deuxième jour de sa visite en Israël et dans les Territoires palestiniens par une visite de l’École biblique et archéologique de Jérusalem.

Jeudi 23 janvier, le chef de l’État a commencé sa journée par une visite de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem (EBAF), située à deux pas de la Vieille Ville et tenue par les Frères prêcheurs (dominicains), qui fête cette année le 100eanniversaire de sa reconnaissance comme «École archéologique française».

Les dominicains ont retracé l’histoire de leur école, fondée en 1890 par le père Marie-Joseph Lagrange au sein du couvent de Saint-Étienne. D’abord dédiée à l’étude de la Bible «dans le contexte physique et culturel où elle a été écrite», elle a changé de nom après que, le 20 octobre 1920, l’Académie des inscriptions et belles-lettres l’eut reconnue comme «l’École archéologique française de Jérusalem» en raison de la qualité de ses réalisations dans ce domaine. «Le président de la République était très à l’écoute: nous avions le sentiment qu’il avait tout son temps», rapporte le frère Jean-Jacques Pérennès, le directeur de l’EBAF. 

Soutien aux écoles chrétiennes du Moyen-Orient

«Chacun des participants a pu montrer comment nos écoles transmettent un peu de l’humanisme français et contribuent concrètement au vivre-ensemble, à la réconciliation et à la reconnaissance de l’autre en Israël et dans les Territoires», raconte le frère Jean-Jacques Pérennès. La veille, le président de la République avait annoncé le lancement d’un «nouveau fonds» destiné au financement des écoles chrétiennes au Moyen-Orientprésentant ce soutien comme «très important pour la francophonie» et «aussi pour l’apaisement» dans la région.

Avant de partir, le chef de l’État a tenu à visiter la bibliothèque. Les dominicains lui ont également montré leur grand projet: la «Bible en ses traditions», un site Internet collaboratif qui permet, en cliquant sur un passage du texte biblique, de découvrir nombre d’éclairages sur les milieux qui l’ont vu naître, les auteurs, les premiers destinataires… «Le président de la République nous a tous fortement encouragés, reconnaissant que le contexte était difficile», note Jean-Jacques Pérennès. 

La suite de la journée était dédiée à la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz, lors de laquelle les États-Unis et Israël ont appelé à une plus grande fermeté face à l’Iran. Emmanuel Macron a, lui, déclaré que la Shoah ne pouvait être utilisée pour justifier la «division» ou «la haine contemporaine».(cath.ch/cx/cp)

Carole Pirker

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