« La proximité est la méthode choisie par le Seigneur pour sauver l’humanité », a affirmé le pape. Pour les soignants chrétiens notamment, les malades peuvent être des « signes vivants » de la présence du Christ venu pour guérir et prendre sur Lui la fragilité de l’homme, a-t-il rappelé. Prendre soin du frère qui souffre signifie en ce sens « faire de la place au Seigneur ».
Pour servir le malade avec générosité et sensibilité à l’image du Seigneur, il s’agit selon le successeur de Pierre d’abandonner les « systèmes visant uniquement une logique économique et financière » pour adopter une « proximité avec la personne ». De cette manière, les médecins et infirmières seront présents au cœur des angoisses vécues par les malades. La proximité est la « méthode utilisée par Dieu pour sauver l’humanité », a rappelé le pape. Elle est la « clé du christianisme et de l’humanité », a-t-il insisté.
Des lieux de soins et de douleurs émane un « message pour la vie de tous », a encore affirmé le pontife argentin. Ces structures sont porteuses d’une grande leçon qu’aucune autre institution ne peut délivrer à leur place. En effet, l’homme qui souffre « comprend mieux le besoin et la valeur du don divin de la rédemption et de la foi ». Plus encore, il peut « aider les autres à apprécier et à rechercher un tel don ». (cath.ch/imedia/cg/gr)
Grégory Roth
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