Mgr Georg Gänswein, préfet de la Maison pontificale et secrétaire personnel du pape Benoît XVI, ne ferait ainsi l’objet d’aucune suspension, a déclaré Matteo Bruni à l’agence de presse romaine I.MEDIA le 5 février 2020. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège réfute ainsi une information du site du journal allemand Die Tagespost rapportant la mise en congé du prélat allemand par le pape François.
Lors des récentes audiences privées du pontife avec le vice-président américain Mike Pence, le président argentin ou le chef d’Etat irakien, l’absence de Mgr Gänswein, pourtant systématiquement présent habituellement, a été remarquée. Le prélat allemand était encore absent à l’audience générale du 5 février où il accompagne d’ordinaire le pape François.
Les absences répétées de Mgr Gänswein ne seraient le fait d’aucune suspension, a affirmé Matteo Bruni, ajoutant n’avoir « aucune information en ce sens ». Il s’agirait selon lui plutôt « d’une redistribution ordinaire » des différents engagements et fonctions du préfet de la Maison pontificale qui « occupe également le rôle de secrétaire personnel du pape émérite ».
Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège réagit ainsi à l’information du site de Die Tagespost selon laquelle le pape François aurait accordé un congé « de durée indéterminée » à Mgr Gänswein. Selon le média allemand, le prélat aurait été « libéré pour consacrer plus de temps » au pape émérite. Suite à cette « redistribution», le préfet de la Maison pontificale est actuellement représenté aux audiences publiques du pontife par le régent de la Préfecture, Mgr Leonardo Sapienza.
Le journal allemand édité à Wurtzbourg, en Bavière, suppute pour sa part que cette décision serait liée apparemment à la présentation malheureuse du livre « Des profondeurs de nos cœurs », écrit par le cardinal Robert Sarah « avec la participation » de Benoît XVI. Le pape émérite y avait contribué avec un essai sur le célibat des prêtres. (cath.ch/imedia/ah/be)
I.MEDIA
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/mgr-georg-ganswein-naurait-pas-ete-suspendu-par-le-pape-francois/