« Je n’a jamais vu de preuve » du jugement dernier, a déclaré le pontife argentin avant de poursuivre : « mais je pense que le Seigneur me jugera comme les autres ». Il a ainsi livré sa vision de cet événement : « Je pense que le Seigneur dans une étreinte me dira : ‘tu es resté fidèle jusqu’ici, festoyons car tu es arrivé’.
« Je sais que le Seigneur me pardonnera mes fautes », a-t-il confié. Selon le pape, Dieu présente en effet un seul « défaut », une seule faiblesse : il « ne peut pas ne pas pardonner ». « Dieu est malade de miséricorde ». Ainsi, il pardonne à celui qui vient à lui, « honteux » et la tête baissée. Face à ce propos, un théologien dénoncera peut-être une « hérésie », a-t-il plaisanté, mais « il me plaît de penser cela de mon père ».
Le jugement dernier ne consiste donc pas en un « bilan » comptable de ce que l’homme a fait ou pas fait. Le pape a livré sa vision au soir de sa vie : « Je pense m’approcher (…) honteux, baisser la tête, sentir l’étreinte puis Le regarder. Je n’oserais pas Le regarder sans une étreinte. » « Ce sont peut-être des fantaisies mais je le ressens comme ça ».
Dieu procède « autrement », a ajouté le pontife. La certitude de sa miséricorde ne doit cependant pas encourager les fidèles à pécher mais doit au contraire les conduire à se rapprocher de leur père. Ils doivent pleurer devant un Dieu aussi grand.
Le paradis, n’est pas un lieu mais un « état de vie » de contemplation. Il consiste à « contempler Dieu », la Madone ou encore les autres, en paix et dans la joie. Il a enfin encouragé les fidèles à prier la Vierge, elle qui « parle au Fils » de « chacun de nous ». (cath.ch/imedia/cg/mp)
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