« Ouvrir ce numéro, pour tous les religieuses et religieux qui se sont proposés comme écoutants, parmi bien d’autres, ce n’est pas chercher à promouvoir quelque chose, pas même la foi, ni davantage à vendre quoique ce soit », explique Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieuses et religieux de France (CORREF), dans un éditorial. « C’est juste bien pauvrement se rendre un peu présent à la détresse, à l’effroi, à la peine de tant et tant. À cette question infinie, ‘pourquoi' »?, précise-t-elle.
Tout en notant les initiatives du même genre qui existent déjà, Véronique Margron, estime que ce type d’offre « est bien nécessaire, spécialement quand les si douloureuses questions des funérailles arrivent, avec leurs cortèges de drames supplémentaires en temps de pandémie et d’impossible rapprochement ».
« Là, il s’agit seulement d’écouter, sans jugement aucun sur rien, pas plus moral que médical, religieux ou politique. » Un service que la CORREF souhaite « modestement » proposer à tous, « avec les autres confessions chrétiennes, avec nos frères et amis juifs, musulmans, bouddhistes ». (cath.ch/com/rz)
Raphaël Zbinden
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