Durant ces rendez-vous en direct sur les réseaux sociaux chacun peut poser ses questions, à l’évêque de Lausanne, Genève et Fribourg ou à son auxiliaire, Mgr Alain de Raemy. «Je reçois un nombre considérable de questions par mail et qui sont souvent un peu les mêmes. Répondre en direct permet de rendre la chose plus vivante. J’ai trouvé que c’était une bonne idée», a expliqué Charles Morerod au quotidien fribourgeois La Liberté.
Concrètement l’évêque reçoit des questions à l’avance ou en direct sur Facebook ou par SMS. Les questions les plus fréquentes concernent la communion et la date où il sera possible de retourner à l’église. L’évêché publie aussi une foire aux questions sur son site internet
Mgr Morerod relève aussi des aspects positifs de la crise: «Certaines familles ont commencé à prier ensemble, par exemple. Il y a donc quelque chose de positif. Il y a aussi toutes ces interrogations portant sur l’avenir, après le confinement. Va-t-on tout recommencer comme avant?»
L’évêque reconnaît en outre «que de nombreuses personnes âgées, qui constituent le public principal des églises surtout dans les campagnes, ne vont pas oser se rendre immédiatement à l’église. Et ce serait même raisonnable de leur part. Les liturgies seront donc moins nombreuses ou, en tout cas, elles se dérouleront dans des lieux centraux.»
Interrogé sur sa vie quotidienne, Mgr Morerod explique passer «un certain nombre d’heures durant la journée en vidéoconférence, ce qui est à moitié enthousiasmant, mais ça me fait plaisir de voir des gens». En temps normal, il ne passe guère deux jours de suite à Fribourg, «mais depuis plus d’un mois, je ne suis sorti du canton qu’une seule fois.» Il ne croise pas beaucoup de monde, même l’évêché où les employés sont passés au télé-travail. La messe enregistrée chaque jour à la chapelle de l’évêché et diffusée sur facebook à 19 h rythme aussi son quotidien. (cath.ch/lib/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
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