Il faut apprendre à distinguer l’inspiration de Dieu de la suggestion du malin, a expliqué le pontife dans son enseignement précédent la prière du Regina Caeli, donné depuis la bibliothèque des appartements apostoliques du Vatican. « La voix de Dieu ne nous force jamais », a-t-il rappelé.
Le ‘Bon Pasteur’ appelle ses brebis à « écouter sa voix », a déclaré le chef de l’Eglise catholique, commentant les lectures du jour. Mais pour cela, il faut distinguer sa voix de celles du mal, a-t-il souligné.
« La voix de Dieu ne nous force jamais. Dieu se propose, il ne s’impose pas », a expliqué le pontife argentin. L’inspiration du Seigneur, a encore souligné le pape, corrige « avec tant de patience, mais nous encourage toujours », elle nous demande ce qui est bon pour nous. « Elle nourrit toujours l’espérance », a-t-il affirmé.
Au contraire, « la voix du mal séduit, assaille, force: elle suscite des illusions éblouissantes, des émotions tentantes, mais éphémères », a-t-il affirmé. Le diable « nous fait croire que nous sommes tout-puissants, mais ensuite il nous laisse vides à l’intérieur ».
Cette voix « de l’ennemi » détourne aussi du présent, a affirmé le pontife, car elle « veut que nous nous concentrions sur les craintes de l’avenir ou la tristesse du passé ». Le présent du diable, c’est le « tout, tout de suite », a-t-il expliqué.
A cette insistance sur les pulsions et les désirs s’oppose la paix de Dieu, qui n’est pas une « joie à bas prix ». Pour trouver le bien authentique, affirme le pape François, le Bon Pasteur invite « à aller au-delà » de soi-même, « fait sortir des barrières de l’égoïsme » et « conduit aux pâturages de la vraie liberté ». (cath.ch/imedia/cd/be)
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