Le pape invite tous les croyants à prier pour la fin de la pandémie

Le pape François a invité tous les croyants à prier et faire pénitence, durant sa messe quotidienne à la Résidence Sainte Marthe, le 14 avril 2020. En ce jour a lieu la journée de prière et de jeûne interconfessionnelle proposée par le Haut comité pour la fraternité humaine, afin de délivrer le monde de la pandémie de Covid-19.

L’évêque de Rome a commenté la lecture du livre de Jonas (Jn 3,1-10), lors de son homélie, lorsque la ville de Ninive, vivant une pandémie «morale peut-être», s’est mise en prière pour éviter le châtiment de Dieu, qui l’a exaucée.

Prions pour que «le Seigneur nous pardonne et arrête cette pandémie», a imploré le pape François. Cette pandémie, survenue tel un «déluge», n’était pas attendue. «Nous sommes en train de nous réveiller», a-t-il constaté. Il faut penser aux «conséquences économiques, à l’éducation, à ce qui viendra après», a estimé le pontife.

«Un jour de la fraternité en regardant vers Dieu le Père»

«Nous sommes tous unis comme frères, selon sa propre culture, sa propre tradition, ses propres croyances», a affirmé le 266e pape, en cette journée de prière et de jeûne interconfessionnelle. Pour cela, la fraternité «nous est commune en ce moment de douleur». «Nous ne sommes pas en train de prier les uns contre les autres, non, nous sommes unis.»

Après avoir mis en valeur les «frères qui prient Dieu, qui demandent pardon à Dieu pour leurs péchés», le pape François a souligné les autres types de pandémie qui existent dans le monde. «Il y a tellement d’autres pandémies qui font mourir les personnes».

Le pape a illustré son propos en citant les 3,7 millions de personnes mortes de la faim lors des quatre premiers mois de 2020. En plus de la pandémie de la faim, il existe aussi des pandémies «de la guerre», ou encore celle «des enfants sans éducation» et «tant d’autres».

Relativisme religieux?

«Quelqu’un dira peut-être: mais c’est du relativisme religieux, on ne peut pas faire ça», a remarqué le pape François. Or, «comment on ne peut pas prier Dieu ?» Avant d’ajouter: «Chacun prie comme il sait, comme il peut dans sa propre culture».

«L’important est qu’aujourd’hui ensemble», chaque croyant prie «selon sa propre tradition» et fasse une journée «de jeûne, de charité pour s’aider les uns les autres». A l’exemple de la ville de Ninive, que «le Seigneur arrête cette tragédie, qu’Il nous bénisse et ait pitié de nous». (cath.ch/imedia/aqj/rz)

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