Le 23 mars dernier, afin de faciliter la lutte contre l’épidémie, le secrétaire général des Nations unies avait appelé à un cessez-le-feu mondial. Moins d’une semaine plus tard, le 29 mars, lors du Regina Caeli, le pape François avait décidé d’appuyer cette demande. Le pontife avait en outre plaidé pour que soient encouragée la création de couloirs humanitaires .
Dans son discours lors de l’Assemblée mondiale de la santé, à Genève, le représentant diplomatique du Saint-Siège a rappelé le soutien du petit Etat à cette initiative. Le Saint-Siège soutient l’appel au «cessez-le feu immédiat et mondial, dans tous les recoins du monde» prôné par les Nations unies, a-t-il affirmé. Le diplomate a également rappelé que le pontife s’était prononcé en faveur d’un assouplissement des sanctions internationales car elles rendent difficile la lutte contre le virus.
Ayant trouvé un écho favorable dans de nombreux pays, cette déclaration du 23 mars d’António Guterres avait aussi été entendue par bon nombre de groupes armés, au Yemen, en Syrie, aux Philippines ou encore en Colombie. Portée sous forme de résolution, cet appel n’a finalement pas fait l’unanimité au sein du Conseil de sécurité des Nations unies: les Etats-Unis ont mis un coup d’arrêt à la mise au vote de ce projet le 8 mai dernier.
Dans son discours, Mgr Ivan Jurkovic a également souligné l’engagement de l’Eglise pour faire face au Covid 19: quelque 5 000 hôpitaux catholiques et 16 000 dispensaires ont été mobilisés pour épauler les gouvernements depuis le début de l’épidémie. De nombreux ordres religieux, paroisses et prêtres ont été «en première ligne» pour prendre soins des personnes infectées et de leurs familles, a-t-il encore soutenu. (cath.ch/imedia/cg/cp)
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