Le pape François avait annoncé lors de l’audience générale le 2 septembre la tenue d’une Journée universelle de prière et de jeûne pour le Liban le 4 septembre. Il avait alors décidé d’envoyer son «bras droit» le cardinal Parolin à cette date au Liban pour le représenter personnellement. Il l’a chargé également de transmettre sa prière pour le Liban et les Libanais.
Citant le Livre de Jérémie, le pape déclare dans son message: «Je connais les projets que j’ai faits pour vous, dit le Seigneur, des projets de paix et non de malheur, pour vous accorder un avenir plein d’espérance». Le souverain pontife remercie le Seigneur pour Son amour «qui s’est exprimé à travers la solidarité de beaucoup», lui confiant le Liban, avec son peuple, ses dirigeants religieux et politiques et sa jeunesse. Le pontife espère que le pays pourra alors réaliser sa vocation en tant que «message de paix et de fraternité».
Au cours de la messe célébrée à la cathédrale Notre Dame de Harissa le 3 septembre, le cardinal Parolin avait déclaré dans son homélie que la reconstruction du Liban ne se fera pas seulement au niveau matériel: Beyrouth, «mère des lois», «renaîtra de ses cendres en soutenant la naissance d’une nouvelle approche de la gestion» de la «chose publique», la res publica. «Nous nourrissons tous l’espérance que la société libanaise s’appuiera majoritairement sur le droit, les devoirs, la transparence, la responsabilité collective et le service du bien commun». (cath.ch/imedia/ah/cp)
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