Pour la 25e fois, le Saint-Siège a rédigé un message à l’occasion de la fête hindoue de Divali, « dans le but de forger, de favoriser et d’approfondir des relations mutuelles entre hindous et chrétiens ». Cette initiative a notamment été portée par le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux chaque année depuis le début du pontificat du pape François.
Cette année, la lettre insiste sur le contexte sanitaire et la nécessité d’encourager un esprit positif et la confiance en l’avenir, malgré les obstacles apparemment insurmontables, en s’attelant ensemble « à la construction d’une culture visible de l’espérance au cœur de nos sociétés ». Les chrétiens comme leurs ‘amis hindous’ disposent de traditions qui leur apprennent à rester positifs et pleins d’espoir, même dans l’adversité.
« Les expériences de souffrance et le sens des responsabilités les uns à l’égard des autres ont réuni nos communautés dans la solidarité », insiste le cardinal espagnol. Il souligne combien de tels signes de solidarité ont amené à apprécier plus en profondeur l’importance de la coexistence, le fait que nous dépendons les uns des autres.
Le mot Divali est un contraction du mot sanskrit dipa avali qui signifie « rangée de lampes ». Il s’agit de la commémoration du retour dans sa capitale Ayodhya du roi Rama et de son épouse Sita, qu’il a sauvé du démon Ravana. Les habitants de l’antique ville hindoue auraient déposé des lampes partout sur le chemin du retour pour saluer sa victoire.
La célébration est l’occasion pour les hindous de remercier et adorer leurs dieux, à commencer par la déesse de la fortune Lakshmi qui occupe une place centrale dans les célébrations de Divali, mais aussi Vishnu dont Rama est un avatar, ou encore le dieu Ganesh. Fixée en fonction du calendrier solaire et lunaire, la fête, très populaire, dure en tout cinq jours. (cath.ch/imedia/cd/mp)
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