Le Baptiste est le premier témoin de Jésus, par la parole et par le don de sa vie, a déclaré le pontife dans sa catéchèse depuis la fenêtre du Palais apostolique au Vatican. Jean était un «leader en son temps». Mais malgré sa grande renommée, il n’a pas cédé un instant à la tentation d’attirer l’attention sur lui: il désignait toujours Celui qui devait venir, le Christ.
La «première condition de la joie chrétienne», selon le pape François, est de «se décentrer de soi-même et mettre Jésus au centre», «même dans les temps difficiles». Il ne s’agit pas d’une aliénation, car Jésus est en effet le centre, il est la «lumière qui donne tout son sens à la vie de chaque homme et femme qui vient au monde».
C’est le même «dynamisme de l’amour», a poursuivi le pape, qui «me conduit à sortir de moi-même, à ne pas me perdre, mais à me retrouver comme je me donne, comme je cherche le bien des autres».
Le «chemin de la joie n’est pas une promenade dans le parc», a-t-il prévenu. Jean-Baptiste a tout quitté, même jeune, pour mettre Dieu à la première place, pour écouter «de tout son cœur et de toute sa force» Sa Parole.
Il est un modèle pour ceux qui, dans l’Église, sont appelés à annoncer le Christ aux autres: «ils ne peuvent le faire qu’en se détachant d’eux-mêmes et de la mondanité, non pas en attirant les gens à eux, mais en les orientant vers Jésus», a encore souligné le successeur de Pierre. (cath.ch/imedia/ah/gr)
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