C’est bien debout que le pape François a délivré son enseignement à l’occasion de l’Angélus du 1er janvier, dans la bibliothèque du Palais apostolique du Vatican. La veille, le Bureau de presse du Saint-Siège avait prévenu que, souffrant d’une «sciatique douloureuse», il ne pourrait ni présider les Vêpres et le Te Deum du 31 décembre, ni la messe du 1er janvier. Sans pour autant apparaître à la fenêtre du palais apostolique, le pontife argentin a pu délivrer – en direct vidéo – sa catéchèse qui reprenait le thème de son message pour la Paix, «la culture du soin».
«Mon espoir est que la paix règne dans le cœur des gens et des familles, sur les lieux de travail et de loisirs, dans les communautés et les nations», a confié le pape François, avant de sortir de ses notes et de répéter lentement: «Dans les familles, au travail, dans les nations: la paix, la paix!». Estimant qu’il est temps de cesser de penser que la vie est réglée par des guerres et des inimitiés, il a de nouveau insisté: «Nous voulons la paix».
Rappelant «les événements douloureux» qui ont marqué l’humanité au cours de l’année écoulée, le successeur de Pierre a souligné combien il était nécessaire «de s’intéresser aux problèmes des autres et de partager leurs préoccupations». Pour lui, cette attitude forge «le chemin qui mène à la paix». Dès lors, hommes et femmes sont appelés à «apporter la paix chaque jour et dans tous les domaines de la vie, en tendant la main à un frère ou à une soeur qui a besoin d’un mot de réconfort, d’un geste de tendresse, d’un coup de main solidaire».
S’adressant à la caméra, il a prévenu: «C’est une tâche que Dieu nous a confiée. Le Seigneur nous donne la tâche d’être des artisans de paix».
Il a toutefois rappelé que la paix était «avant tout un don de Dieu» et que les efforts humains ne suffisaient pas pour l’obtenir. Il faut donc, pour les fidèles, implorer la paix «par une prière incessante».
Le Primat d’Italie a également relevé qu’il fallait d’abord commencer par faire la paix avec soi-même puis avec les personnes qui nous entourent. Pour y parvenir, en plus d’une prière incessante, le 266e pontife a invité les chrétiens à éliminer tous les obstacles qui empêchent l’homme de se préoccuper des plus vulnérables. En développant une «culture de bienveillance», c’est l’indifférence qui sera vaincue ainsi que le rejet et la rivalité, a-t-il promis. (cath.ch/imedia/hl/rz)
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