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Genève:Plusieurs coups de feu tirés dans (151296)
l’arrière-sacristie de la Basilique Notre-Dame
Le curé et le sacristain blessés
Genève, 15décembre (APIC) Un homme souffrant de troubles psychiques a ouvert le feu samedi soir avec un pistolet dans l’arrière-sacristie de la Basilique Notre-Dame, près de la gare de Cornavin, à Genève. Le curé, l’abbé
Michel Kaufmann, et le sacristain, ont été blessés par balles aux jambes et
évacués par ambulance. Leur vie n’est pas en danger.
Le « déséquilibré », un avocat bâlois de 52 ans, s’est rendu aux premières
heures du jour sans opposer de résistance après s’être retranché six heures
durant dans l’arrière-sacristie. Le quartier a été bouclé pendant plusieurs
heures par les unités d’intervention de la police et l’homme a accepté de
se constituer prisonnier après de longues discussions avec le chef de la
police genevoise.
L’abbé Kaufmann, 61 ans, a pu rentrer dimanche à la cure de Notre-Dame.
Blessé à une jambe et à un pied, il n’a pas eu à subir d’opération. Le sacristain par contre, blessé aux jambes et à un genou, a dû être opéré, et
il devra passer un certain nombre de jours à l’hôpital.
Une surprise totale
« Cela a été une surprise totale, je ne m’attendais pas du tout à cela »,
a déclaré dimanche à l’APIC l’abbé Kaufmann. Certes, ce n’est pas la première fois qu’une personne fait des difficultés dans la Basilique, il y en
a tout au long de l’année. Mais c’est la première fois qu’une arme à feu
est braquée sur quelqu’un ».
Une personne « traquée »
Le curé de la Basilique a essayé de rassurer et de calmer la personne
qui paraissait « angoissée, désespérée et traquée ». L’auteur des coups de
feu était déjà depuis un certain temps dans l’arrière-sacristie, où il a
téléphoné une heure durant. C’est quand il s’est agi de fermer l’église et
de demander à la personne concernée de partir qu’elle a sorti une arme et
s’est mise à tirer.
« Nous avons l’habitude d’accueillir les gens; il y a de nombreuses personnes en détresse ou malades psychiquement qui viennent et certaines font
des difficultés; mais depuis une vingtaine d’années, quand le sacristain
avait été blessé avec un couteau par un voleur, il n’y avait jamais eu
d’incidents graves ». Le curé de Notre-Dame pense que c’est difficile de
prendre des moyens de sécurité, car l’église veut garder sa fonction d’accueil et « c’est tout de même un incident qui sort de la normalité ». (apicbe)
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