Mgr Głódź et Mgr Janiak ont reçu l’ordre de résider en dehors de leur ancien diocèse et de ne pas participer à des célébrations religieuses publiques ou à des réunions laïques, respectivement à Gdansk et à Kalisz. Ils doivent aussi verser de l’argent à la Fondation Saint-Joseph, la structure mise en place par la conférence des évêques de Pologne pour réparer les fautes commises par l’Église catholique dans des cas d’abus sur mineurs commis par des prêtres.
L’enquête, conforme aux directives du Motu proprio Vos Estis Lux Mundi de 2019, avait été ouverte le 26 mai 2020, quelques jours après la parution d’un documentaire à charge contre ces deux évêques. Avant même qu’elle n’aboutisse, Mgr Janiak avait dans un premier temps été mis à l’écart le 25 juin, puis avait donné sa démission au pape qui l’avait acceptée le 17 octobre. Mgr Głódź avait pour sa part vu sa démission acceptée par le pontife dès le 13 août de la même année.
Ce n’est pas la première fois que des sanctions sont appliquées contre des prélats polonais. Le 6 novembre dernier, c’est le cardinal Henryk Gulbinowicz, archevêque émérite de Wroclaw, qui avait été sanctionné par le Saint-Siège, dix jours avant sa mort. Il était accusé de harcèlement sexuel et de dissimulation d’abus commis par des prêtres dans son diocèse. Le Vatican lui avait interdit d’assister à toute réunion en public, d’arborer les insignes épiscopaux et d’être inhumé dans la cathédrale de Wroclaw. (cath.ch/imedia/cd/rz)
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