La fête de l’Ascension survient traditionnellement 40 jours après le dimanche de Pâques. Dans certains pays, tels que l’Italie, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Portugal ou la Pologne, elle n’est pas fériée et est célébrée le dimanche suivant. C’est le cas aussi au Vatican.
« Le Seigneur peut entendre le cri de ceux qui n’ont pas de voix, mais aussi prononcer des paroles de tendresse, d’espérance, ou encore sentir là où il y a la « puanteur dégoûtante du péché et le doux parfum de la sainteté », a expliqué le pape François. « Nous pouvons ainsi être les «cinq sens» du corps de Jésus présent de manière nouvelle dans le monde: être ses yeux, ses mains, ses oreilles et sa voix, son goût et son odorat.
Après son Ascension et l’effusion de l’Esprit saint à la Pentecôte, chacun se voit en effet confier la tâche de témoigner de Jésus entre sa résurrection et son retour définitif. « Cette mission peut nous sembler disproportionnée, trop grande par rapport à nos pauvres forces, nos limites et nos péchés. Et c’est effectivement le cas», a reconnu le pape. L’évangélisation, même si elle est exigeante, laborieuse et dépasse les capacités humaines, «sera aussi vraie et efficace que si chacun d’entre nous – et toute l’Église – permet au Seigneur d’agir en lui et à travers lui ». (cath.ch/imedia/ah/mp)
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