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Fribourg: Georges Haldas présente « Marie de Magdala », son dernier ouvrage
Le premier titre de la collection « Regard » (110397)
Fribourg, 11mars(APIC) Double événement, mardi à Fribourg, dans les locaux de la librairie St-Paul: la présentation de « Marie de Magdala », le
nouveau livre de Georges Haldas. Un ouvrage qui est aussi le premier titre
de la collection « Regard », réalisée en coédition internationale par « Nouvelle Cité » (France) et l’éditeur suisse « Prier Témoigner ».
Marie de Magdala est cette femme qui, au matin de Pâques, voyant le tombeau vide, cherche, éplorée, le corps du Christ. Un homme qu’elle prend
pour le jardinier, lui ayant dit simplement: « Marie », elle le reconnaît
soudain. C’est le Christ ressuscité. Qui aussitôt lui enjoint d’aller annoncer la nouvelle aux disciples.
A travers quelque 110 pages, Georges Haldas pose sur celle qui est à la
fois témoin et messagère du phénomène, « humainement impensable, et cependant réel, de la Résurrection ».
A travers son regard d’observateur et de chercheur attentif, avec la
générosité du poète et la finesse d’analyse qui est la sienne, Georges Haldas invite à la découverte de Marie-Madeleine, dans une relation spirituelle et d’amitié intime. Son regard sur cette femme nous entraîne loin, très
loin…
Il ne faut pas seulement lire le texte des Evangiles, dit-il. « Il faut
le vivre. A travers chaque détail ». Ce qu’il fait. En nous faisant vivre, à
notre tour, avec « Marie de Magdala », qu’il suit pas à pas durant le matin
de Pâques. Jusqu’à la bouleversante révélation finale.
Le rayonnement du matin de Pâques
« Il n’y a pas de réalité plus universelle que le Christ », confiait récemment le poète-écrivain à l’APIC. « Je sais que ce qu’il y a de plus important pour la conscience humaine sur le plan universel, c’est la personne
du Christ. Rien n’est plus exemplaire qu’il ait accepté de mourir, de donner sa vie pour que les autres vivent la vraie Vie. Il est la personne
exemplaire par le destin de son corps intime, en relation à Dieu, et aussi
par son destin terrestre, qui a accepté que son corps terrestre, physique,
passe par ce qu’il y a de pire comme communion à la souffrance de tous…
Il est « La perfection », en révélant par sa résurrection notre résurrection
à chacun », témoignait-il alors.
Pas étonnant, dès lors, le choix de G. Haldas, de porter son regard sur
Marie de Magdala pour illustrer le rayonnement du matin de Pâques, de la
Vie après la mort. Marie de Magdala est celle à qui il a été donné de voir
le Christ ressuscité. De se trouver en sa présence. D’échanger avec Lui
quelques paroles. « Elle a vu la réalité en face. Plus besoin de croire, en
l’occurrence, puisque cela est… » Plus que tout autre, elle aurait pu cautionner la parole de Tertullien: « La résurrection étant impossible, elle
est certaine ».
Ainsi Marie a-t-elle « passé de la réalité relative de ce monde à la réalité ultime, plénière. La vraie vie ». Qui était Marie? « Je répondrais volontiers, dit G. Haldas, qu’elle est – autre aspect de son identité – notre
soeur intégrale ».
« Marie de Magdala » est le premier volume de la collection. Deux nouveaux
titres sont d’ores et déjà prévus: « Thomas l’Apôtre », par le Père Guy-Thomas Bedouelle, professeur à l’Université de Fribourg et critique de cinéma,
et « Paul de Tarse », par le Père Jean-Michel Poffet. (apic/pr)
ENCADRE
Un projet pensé il y a trois ans
La collection « Regard », réalisée en coédition par « Prier Témoigner » et
« Nouvelle Cité », demande à un auteur d’évoquer un personnage de l’Ecriture
qui l’inspire, pour offrir au lecteur une rencontre vivante et forte. Rencontre-flash, coup de coeur de l’auteur, le témoin biblique devient alors
pour le lecteur une interpellation et une invitatioin à relire la Bible.
L’idée de départ de cette collection « biblique », destinée à tout public,
est née d’une expérience personnelle, explique Daniel Pittet, président de
« Prier Témoigner ». « A 17 ans, j’ai reçu une Bible de Jérusalem. Je l’ai ouverte sans trop d’explications… Des tas de mots me semblaient incompréhensibles… Et ma Bible a bien vite trouvé place tout en haut d’une bibliothèque. C’est seulement quelques années plus tard que je l’ai reprise ».
Après avoir parlé de son projet autour de lui, Daniel Pittet décida de
se lancer. C’était il y a trois ans. La première chose a été de trouver une
ligne de conduite: que l’auteur choisisse un personnage biblique qui l’a
marqué, qu’il le fasse rencontrer à son lecteur. Sa rencontre avec Haldas
fut le déclic. « J’avais aussi très envie de dépasser les frontières de
Suisse et pour cela, il me fallait trouver un collaborateur en France. J’ai
pensé à « Nouvelle Cité ». La collection était née… (apic/pr)
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