Trois vins de France, trois vins d’Espagne et un vin d’Italie, tous disponibles dans des succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ), peuvent désormais être utilisés à des fins liturgiques, vient de confirmer l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, rapporte le site catholique Présence information religieuse.
Ce dénouement permet à l’Église catholique de se réapprovisionner légalement en vin après un long hiatus qui a culminé avec des saisies policières auprès de divers fournisseurs de vin de messe le mois dernier et qui avait fait craindre un défaut d’approvisionnement.
N’importe quel vin ne peut pas convenir à des fins sacramentelles. Selon l’Église, le vin doit être naturel, provenir de raisins, ne pas être corrompu et ne contenir aucune substance étrangère.
Des rapports d’analyse du laboratoire de la SAQ ont été envoyés le 29 avril 2021 à la chancellerie de l’archidiocèse de Montréal. Ces analyses, permettaient de confirmer plusieurs caractéristiques des vins identifiés comme pouvant potentiellement être utilisés pour la messe, dont le pourcentage de sucre et la quantité de sulfites.
Le chancelier de l’archidiocèse a confirmé début mai à la SAQ que ces vins répondant ainsi aux normes posées par l’Église catholique, l’autorisation ecclésiastique pour l’utilisation de ce vin afin de célébrer l’eucharistie est donc reconnue.
Par ailleurs, les paroisses et les autres organismes qui ont besoin de vin à des fins sacramentelle peuvent bénéficier d’un rabais de 17% sur le prix catalogue offert par la SAQ qui entend faire oublier les tracasseries envers eux.
Mgr Pierre Murray, secrétaire général de l’Assemblée des évêques du Québec (AECQ) a reconnu, en souriant, qu’en faisant des démarches auprès de la SAQ, l’Église québécoise avait réalisé que pratiquement la moitié des vins disponibles auprès de la société d’État pourraient convenir pour la messe. (cath.ch/pri/mp)
Maurice Page
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