« La plus grande maladie de la vie est le manque d’amour et de ne pas réussir à aimer », a observé le pape. Bien souvent, nous cherchons à combler ce vide par la recherche du succès, d’une belle apparence ou encore en nous plongeant dans le monde virtuel. Mais l’amour « ne s’achète pas », a-t-il fait remarquer. Et tous les « magiciens que nous pourrons consulter pour combler ce manque nous laissent sans argent et sans paix ».
Pour guérir, le pontife a invité à adopter l’attitude de cette femme malade que le Christ soulage de ses pertes de sang (Mc, 5, 21-43) : en touchant le manteau de Jésus, celle-ci a cherché le « contact direct » avec Lui. Nous contentons souvent d’observer « quelques préceptes et de répéter des prières comme des païens ». Pourtant, le Seigneur attend que nous le rencontrions, que nous lui ouvrions notre cœur, et que « « nous touchions son manteau », a invité le pape.
Le Seigneur « va à la recherche d’un visage et d’un cœur plein de foi ». Il ne regarde pas la foule mais la personne. Il ne s’arrête pas « devant les blessures et les erreurs du passé, mais va au-delà des péchés et des préjugés ».
Faire l’expérience du regard tendre du Christ doit aussi nous conduire à L’imiter, a poursuivi l’évêque de Rome. Dans le monde, de nombreuses personnes ont besoin de se sentir aimées. « Jésus vous demande de les regarder non seulement de l’extérieur, mais aussi du cœur, sans juger », a-t-il déclaré. Car « seul l’amour guérit la vie ». (cath.ch/imedia/cg/gr)
Grégory Roth
Portail catholique suisse
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