Les musulmans d'Afrique célèbrent l'Aïd al Adha

L’Aïd al Adha, ou Fête du sacrifice des moutons, la plus grande manifestation religieuse de l’islam, a été célébrée mardi 20 et mercredi 21 juillet en Afrique.

En Afrique, malgré l’aggravation de la pandémie du Covid-19, des fidèles se sont retrouvés dans des mosquées bondées pour la prière de l’Aïd. Au Maroc, au Rwanda, et dans une grande partie du Sénégal, ces lieux de culte n’ont toutefois pas été autorisés à ouvrir pour éviter la propagation du virus.

Tabaski, selon son appellation tropicale, est fêtée le 10e jour du mois lunaire Doul-Hija (c’est-à-dire mois du Hadj ou grand pèlerinage aux lieux saints de l’islam en terre d’Arabie). Elle est célébrée le lendemain de la station du mont Arafat, moment fort du pèlerinage à La Mecque, qui symbolise le rassemblement devant Dieu, le jour du jugement dernier. Doul- Hija est le dernier mois du calendrier musulman, plus connu sous le nom de calendrier hégirien. Le premier jour du départ en exil du prophète de l’islam a coïncidé avec la date du 16 juillet 622 du calendrier romain.

La célébration de l’Aïd al Adha consiste pour les musulmans, à immoler un animal domestique indemne: mouton, chèvre, chameau, ou encore bœuf. Elle perpétue un geste du prophète Abraham qui, pour réaliser un songe, a voulu sacrifier son fils aîné, Ismaël. Alors qu’il s’apprêtait à exécuter l’adolescent, l’ange Gabriel se présenta avec un bélier, lui demandant de l’égorger à la place de l’enfant. Cet épisode est rapporté dans les versets 102 à 109 du Coran, chapitre 37 (As-Saffat ou Les Rangées). Il est également mentionné dans le Livre de la Genèse. (cath.ch/ibc/rz)

Ibrahima Cisse

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