En conséquence, Jésus ne veut pas «être relégué au second plan», a insisté le pontife, pas plus qu’il ne souhaite qu’on ne fasse «appel à lui que lorsque nous en avons besoin». Au contraire, il a encouragé chacun à convier le Christ régulièrement dans sa vie.
L’évêque de Rome a émis le souhait qu’au moins une fois par jour, Jésus soit convié à la table familiale «dans un style domestique». Il s’agirait simplement de «lui demander simplement de bénir ce que nous avons fait et ce que nous n’avons pas fait», a-t-il proposé.
«Pain de la vie», le Christ l’est aussi dans l’eucharistie, parce qu’il a décidé de «se donner, de se briser, sa vie, sa chair, son cœur pour que nous ayons la vie». Le pape François a appelé chaque chrétien à renouveler – notamment par l’intermédiaire de l’adoration eucharistique – son étonnement face à ce sacrifice dans lequel Dieu se fait «nourriture» pour l’humanité.
Lui seul nourrit nos âmes, Lui seul nous pardonne le mal que nous ne pouvons pas surmonter par nous-mêmes, Lui seul nous fait sentir aimés même si tout le monde nous laisse tomber, Lui seul nous donne la force d’aimer et de pardonner dans les difficultés, Lui seul donne au cœur la paix qu’il cherche, Lui seul donne la vie pour toujours quand la vie ici se termine.
«Dieu s’est fait homme afin d’entrer dans la réalité du monde», a insisté le pontife. Il a appelé tous les chrétiens à lui confier dans la prière son intimité – travail, affections… – que Dieu «désire» partager. (cath.ch/imedia/cd/rz)
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