Avec cette nomination, le nombre d’Espagnols dirigeant une institution du Saint-Siège passe à quatre. Les autres Espagnols sont le cardinal Luis Ladaria Ferrer à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Miguel Ayuso Guixot, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux et le Père Juan Antonio Guerrero Alves, préfet du Secrétariat pour l’Économie.
Mgr Fernando Vérgez Alzaga, âgé de 76 ans et originaire de Salamanque (Espagne) est membre des Légionnaires du Christ. Ordonné en 1969 à Rome, il rejoint en 1972 la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique. Il devient en 1975 secrétaire du cardinal Eduardo Francisco Pironio, préfet de cette Congrégation.
En 1984, il suit ce haut prélat argentin après sa nomination par le pape Jean Paul II au Conseil pontifical pour les laïcs. Il restera à son service jusqu’en 1998.
En 2004, il est nommé par Jean Paul II à la tête du département internet du Saint-Siège au sein de l’Administration du patrimoine du siège apostolique (APSA). En 2008, il prend la tête des télécommunications du Gouvernorat de l’État cité du Vatican. En 2013, il est enfin nommé secrétaire général de la même institution par le pape François, et reçoit l’ordination épiscopale dans la foulée.
Le prélat espagnol aura pour tâche de prendre la succession du cardinal Giuseppe Bertello. Ce Piémontais, âgé de 78 ans, dirigeait la cité Vaticane, au nom du Souverain pontife depuis 2011.
Ordonné prêtre le 29 juin 1966, Giuseppe Bertello avait rejoint les services diplomatiques du Saint-Siège en 1971, qu’il a servi jusqu’en 2011. Nommé pro-nonce au Ghana, au Bénin au Togo entre 1987 et 1991, il était ensuite le nonce en activité pendant le génocide du Rwanda, crise pendant laquelle il s’était illustré.
Jean Paul II le nomma observateur permanent du Saint-Siège aux Nations unies à Genève (1995-2000) puis au Mexique (2000-2007). Son successeur, Benoît XVI, lui a confié le poste clé des relations avec l’Italie, poste qu’il occupa jusqu’en 2011.
En 2012, le pape allemand le créa cardinal. Il est aujourd’hui le proto-diacre en cas de conclave, et, à ce titre, serait en charge de prononcer l’habemus papam au terme de l’élection d’un nouveau pape. (cath.ch/imedia/cd/bh)
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