Le pontife a plus largement alerté les académiciens – qui décernent chaque année les célèbres prix Nobel – contre la crise de la communication actuelle, une réalité amplifiée selon lui par la crise sanitaire.
Pour le pape François, la pandémie a « mis à l’épreuve » la capacité des personnes à dialoguer entre elles, les affectant « profondément [et] souvent inconsciemment ». Les gens, affirme-t-il, sont aujourd’hui « un peu plus éloignés des autres, […] peut-être plus sur [leurs] gardes ».
Une situation dangereuse pour le pape François, parce qu’elle « menace chacun de nous en tant que personne » faite pour avoir des relations avec les autres. En conséquence, cela « appauvrit la société et le monde qui nous entoure ». « Sans le vouloir », la crise de la communication actuelle pourrait dès lors faire le jeu de la « culture de l’indifférence », regrette-t-il.
Selon le pontife, il est urgent de promouvoir le « dialogue social », qui, à rebours des réseaux sociaux, « implique la capacité de respecter le point de vue de l’autre ». Le dialogue social, a-t-il insisté, est la « voie royale vers une nouvelle culture ».
Le pape François a cependant mis en garde: « dialogue n’est pas synonyme de relativisme ». « La société est d’autant plus noble qu’elle cultive la recherche de la vérité et s’enracine dans des vérités fondamentales », a-t-il conclu. (cath.ch/imedia/cd/gr)
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