S’il n’a pas remis sa démission au pape comme en juin dernier, l’archevêque allemand a une fois encore appelé à une réforme de l’Église catholique: «Le travail sur les abus sexuels ne peut pas être séparé de la voie du changement, du renouvellement et de la réforme de l’Église».
Il a précisé sa pensée: «Il s’agit du renouveau de l’Église, il s’agit de ce que nous essayons de faire et ce que nous faisons également pour avancer dans la voie synodale en Allemagne». Le cardinal faisait ici référence à la voie synodale allemande, et non au Synode sur la synodalité.
Le cardinal Marx a ensuite reconnu que ce rapport apportait un nouvel éclairage sur les abus commis par des représentants de l’Église «à une échelle effrayante». Pour répondre à cette crise, il a appelé à analyser les «structures de pouvoir et les attitudes erronées» qui ont rendu possible ces abus.
Pour le cardinal allemand, «beaucoup de choses» avaient déjà été faites en faveur des victimes dans son archidiocèse depuis la publication du premier rapport sur les abus en 2010 – enquête MHG sur les abus dans l’Église catholique en Allemagne. Néanmoins, il a annoncé qu’il se pencherait sur de nouvelles mesures à la lumière des recommandations du nouveau document. La question des victimes «est désormais au centre de nos préoccupations», a-t-il martelé.
Considérant que cette «expertise si vaste» doit être lue attentivement et être traitée «intensivement», il a annoncé qu’elle serait analysée plus en profondeur le 27 janvier lors d’une conférence de presse à Munich. Il espère pouvoir, à cette occasion, «tracer les premières perspectives» et «esquisser la voie à suivre». (cath.ch/imedia/cd/bh)
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