Rome, 9août(APIC) Les Eglises consacrées à la Vierge Marie sont nombreuses dans la capitale italienne, cela va sans dire. L’une d’elles, la basilique Sainte-Marie Majeure, le plus grand sanctuaire marial de Rome s’appelait initialement « Sainte-Marie-des-Neiges ». Or, chose surprenante, l’Eglise était recouverte de neige dimanche 7 août, malgré une chaleur estivale
de quelque 37 degrés. Un miracle?
Les touristes et les Romains ont pu s’émerveiller dimanche soir d’un
« miracle technologique » qui commémorait un miracle vieux de 1636 ans. La
légende rapporte en effet, que dans la nuit du 4 au 5 août 352, le pape Libère et un couple de patriciens de Rome eurent une vision de la Mère de
Dieu. Elle leur demanda de bâtir une église à l’endroit qui serait recouvert de neige le lendemain. Au matin du 5 août, de la neige avait recouvert
une partie de la colline de l’Esquilin. La basilique a été construite en
1550. Elle reçu le nom « Liberia » du nom du pape qui avait fondé l’église en
352, d’ou le nom de basilique Libérienne encore utilisé. Puis la basilique
fut dédicacée à « Santa Maria delle Nevi » (Sainte-Marie-des-Neiges). Au
cours des siècles le bâtiment a été agrandi par d’autres constructions et
bientôt on lui donna le nom de « Sainte-Marie-Majeure ».
De tout l’Occident, la basilique mariale de Sainte-Marie-Majeure est de
loin la plus importante. On trouve passablement d’églises et de chapelles
qui porte le nom de « Sainte-Marie-des-Neiges ». En Suisse, à Rigi Klösterli
(SZ), à Lessoc (FR) et au Lac Noir de Zermatt (VS).
Dans la nuit du dimanche 7 août, les canons à neige ont déversé des flocons une heure durant sur la place de la basilique, spectacle agrémenté de
rayons laser et accompagné d’une musique de Bach. Il y a cinq ans que le
« miracle » se produit chaque année grâce au talent technologique de l’architecte, Cesare Esposito.
Mgr David Lewis a rappelé dans son allocution la signification particulière que prenait la manifestation quelques jours avant la clôture de cette
Année Mariale, le 15 août, et souligné la vénération que les Romains ont
pour la Mère de Dieu, « Salus populi Romani » – protectrice du peuple romain – précisément dans la basilique de Sainte-Marie Majeure. L’image de la
Vierge qui y est exposée est l’une des plus anciennes de la ville. Elle fut
vraisemblablement rapportée de Constantinople à l’époque des Croisades.
(apic/cic/eg/bcy)
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