Le pontife doit se rendre dans le pays à la feuille d’érable pour un long voyage du 24 au 30 juillet. Sa capacité à effectuer un tel voyage avait été remise en question après l’annulation d’un autre déplacement en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud du 2 au 7 juillet. Le pontife a récemment confié avoir subi une «petite fracture» du genou qui gêne considérablement sa mobilité. Les douleurs l’obligent à apparaître régulièrement en public en fauteuil roulant ou s’appuyant sur une canne.
Mgr Richard Smith, archevêque d’Edmonton et organisateur du voyage du pape au Canada, avait expliqué le 13 mai dernier que le voyage avait été limité à trois étapes – Edmonton, Québec et Iqaluit – en raison de la santé du pape. Dans cette même optique, les trajets en voiture autour de ces trois villes dureront moins d’une heure et aucun déplacement en hélicoptère n’est prévu.
Le pape François se déplacera comme à son habitude accompagné d’une équipe médicale. Le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège Matteo Bruni a expliqué qu’elle serait composée d’un docteur et d’une infirmière. Selon le site Il Sismografo, un espace séparé a été spécialement aménagé pour permettre au pontife de se reposer dans l’avion de la compagnie italienne ITA Airways, laquelle sera exceptionnellement chargée de tous les trajets. Habituellement, le vol de retour vers Rome est assuré par une compagnie locale. Lors de ces déplacements, le pape a l’habitude de voyager comme un simple passager et de s’installer au premier rang de l’avion. (cath.ch/imedia/cd/rz)
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