« Les règles religieuses sont utiles, elles sont bonnes, mais elles ne sont qu’un début », a déclaré le pontife de 86 ans en commentant les lectures de la messe dominicale. Il s’agit de ne pas en rester à « une religiosité extérieure et détachée », comme des serviteurs d’un « dieu maître », mais d’être « enfants de Dieu le Père ».
Au fil de sa méditation, le pape François a invité à ne pas se contenter « du strict minimum, alors que Jésus nous invite au maximum possible ». Et de mettre en garde contre la tentation de s’accommoder de phrases telles que « Je n’ai pas tué, je n’ai pas volé, je n’ai fait de mal à personne… ».
« Dieu ne raisonne pas par des calculs et des tableaux, a martelé le pape; il nous aime comme un amoureux: pas au minimum, mais au maximum! ». Le véritable amour ne s’arrête pas « à un certain point », il va « au-delà, il ne peut pas faire autrement ».
Ainsi, pour le pape, il ne suffit pas de ne pas commettre de meurtre « si l’on blesse ensuite ses frères et sœurs en paroles »; il ne suffit pas de ne pas commettre d’adultère « si l’on vit ensuite un amour entaché de duplicité et de mensonge », et « de faire un serment solennel si l’on agit ensuite avec hypocrisie ».
Le pontife argentin a finalement laissé à la foule des questions: « Comment est-ce que je vis la foi? S’agit-il d’une question de calculs, de formalismes, ou d’une histoire d’amour avec Dieu? Est-ce que je me contente de ne pas faire de mal, de sauver la face, ou est-ce que j’essaie de grandir dans l’amour de Dieu et des autres? » (cath.ch/imedia/ak/gr)
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