« Une oasis de paix dans une mer secouée par la tempête »
Harare/Gaborone, 13septembre(APIC/CIP) Le pape Jean Paul II a quitté mardi matin le Zimbabwe, première étape de sa visite en afrique australe, ou
il était arrivé samedi, pour gagner le Botswana voisin. A son arrivée à Gaborone, capitale du Botswana, située à quelques kilomètres de l’Afrique du
Sud, le pape a qualifié le pays d’ »oasis de paix dans une mer secouée par
la tempête ». On a appris d’autre part dans l’entourage du pape que Jean
Paul II pourrait se rendre à nouveau l’an prochain en Afrique australe et
qu’il visiterait alors l’Afrique du Sud, exclue de cette visite pastorale.
Dans un bref discours d’adieu, prononcé à l’aéroport de Harare, il a remercié ses hôtes pour « un séjour qui était bref, mais intense, ou la prière, les célébrations et l’amitié avaient la plus large place ».
De Harare, le pape a gagné en avion la petite ville de Gaborone (80.000
habitants), la capitale du Botswana, située dans le sud-est du pays, à la
frontière avec l’Afrique du Sud.
L’histoire de l’Eglise catholique au Botswana est très brève, puisque
l’arrivée des premiers missionnaires remonte à 60 ans. La préfecture apostolique du Botswana a été érigée il y a 29 ans, le diocèse de Gaborone
(l’unique diocèse du pays) il y a 22 ans. La faible structure de l’Eglise
est le plus souvent tributaire de l’aide extérieure. D’un millier il y a 36
ans, le nombre des catholiques est aujourd’hui de 44.000. L’Eglise du
Botswana compte 36 prêtres (diocésains et religieux), 5 religieux non
prêtres, un diacre permanent, 5 séminaristes, 65 religieuses et 95 laïcs
engagés dans la pastorale.
A son arrivée à l’aéroport de Gaborone, ou il a été accueilli par le
président Quett K. Masire, au pouvoir depuis 1984, le pape a loué le Botswana, « un pays qui vit en paix avec lui-même et avec ses voisins », « une oasis de paix dans une mer secouée par la tempête ». Cela, a dit le pape, est
dû en grande partie au caractère du peuple, qui est « amical et aime la
paix », qui « croit dans l’égalité fondamentale et dans la dignité de chaque
homme et femme ». Et le pape de se réjouir : « dans votre pays, la liberté
d’expression et de religion fait partie de la vie nationale. »
Jean Paul II a énuméré quatre principes de base sur lesquels est fondée
l’indépendance du Botswana : la démocratie, la confiance en soi, l’unité et
le développement. C’est le respect de ces principes, a-t-il dit, qui a permis d’améliorer la qualité de la vie au Botswana.
Après avoir traité le thème de la liberté religieuse, Jean Paul II a dit
son souhait que le peuple du Botswana puisse garder son « respect traditionnel pour la dimension religieuse de la vie humaine » et continue à « construire une société juste et pacifique sur la base solide du respect dû à la
personne humaine ». (apic/jt/be)
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