Lors d’une conférence de presse le 8 septembre 2023, le préfet du dicastère pour la Communication Paolo Ruffini a indiqué que les langues officielles employées lors du synode seront l’italien, l’anglais, l’espagnol, le portugais et le français. L’allemand, pourtant présent lors de tous les précédents synodes ne fait pas partie de cette liste.
Le but, a expliqué Paolo Ruffini, est que les participants germanophones – d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse – « ne parlent pas seulement entre eux ». « Sachant qu’ils parlent aussi d’autres langues, ils pourront, selon nous, porter leur point de vue de groupe dans d’autres langues », a-t-il continué.
Cela ne concerne pas que les Allemands parce que la volonté générale, a insisté le laïc italien, est de faire « circuler » les participants au sein du synode pour ne pas en rester à leur groupe linguistique. Il a affirmé que la traduction en direct en allemand serait cependant disponible pendant les congrégations générales.
Le chef du dicastère a aussi tenu à assurer qu’il souhaitait « faciliter » le travail des journalistes, quelques jours après que le pape a annoncé que la presse ne pourrait pas avoir accès à tous les acteurs et événements du Synode.
Comme l’avait déclaré le pape François lors du vol retour de la Mongolie, tous les événements ne seront pas ouverts au public. Pour l’heure, seront seuls retransmis en streaming la messe d’inauguration le 4 octobre et la première congrégation générale. Des briefings et des conférences de presse sont ensuite programmés tout au long du synode, et, à la fin du synode, le document de synthèse sera publié.
« La préservation de la confidentialité, de l’intimité, je dirais même de la sacralité de certains espaces de conversation dans l’Esprit, est consubstantielle au désir de faire de ces moments une véritable occasion d’écoute, de discernement et de prière fondée sur la communion », a insisté Paolo Ruffini. Il s’agit de préserver « ces moments précieux, indispensables, de confrontation libre et protégée, où se construit la pensée commune ».
Matteo Bruni, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a annoncé qu’il y aurait probablement des possibilités « d’accès » pour les journalistes à la Aula Paul VI – où se tiendront les principales rencontres du synode. Il a expliqué que de prochaines réunions devraient permettre de clarifier la situation. (cath.ch/imedia/cd/mp)
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