Comme chaque dimanche à midi, le pape est apparu à la fenêtre du Palais apostolique pour livrer une courte catéchèse sur l’évangile du jour. Commentant la parabole «dramatique» des vignerons qui finissent par tuer le fils du bon maître de la vigne pour s’approprier ses terres, le pape a mis en garde contre l’ingratitude, un caractère qui alimente la «cupidité» et «un sentiment progressif de rébellion».
Pour le pape, oublier que «le bien vient de la grâce de Dieu», c’est finalement vivre «non plus avec la joie de se sentir aimé et sauvé, mais avec la triste illusion de n’avoir besoin ni d’amour ni de Salut».
L’homme «cesse de se laisser aimer» et finit par se retrouver «prisonnier de sa propre avidité». Cette spirale négative engendre les «insatisfactions», les «récriminations», les incompréhensions» et peut faire tomber l’homme «dans le tourbillon de la violence».
Comme il le fait régulièrement, le pontife de 86 ans a conclu son enseignement par une série de questions adressées aux chrétiens: «Est-ce que je me rends compte que je suis bénéficiaire de la grâce du Seigneur sans mérite, aimé et sauvé gratuitement? Et surtout, en réponse à la grâce, est-ce que je sais dire ‘merci’?». Sortant de ses notes, il a insisté sur l’importance de ces trois paroles dans la vie de tous les jours: «Merci, s’il te plait et pardon». (cath.ch/imedia/lb)
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