Méditant sur l’Évangile de ce dimanche, parlant d’un roi qui lance des invitations pour les noces de son fils, le pape a expliqué que cette parabole était une image de Dieu qui « nous appelle à être avec lui, en nous laissant la possibilité d’accepter ou non l’invitation ». Dieu « ne nous propose pas un rapport de soumission, mais une relation de paternité et de filiation », a-t-il ajouté.
Cette relation exige le « libre consentement » de l’homme, a poursuivi le pape, en citant saint Augustin : « Dieu t’a créé sans toi, il ne te sauvera pas sans toi ». Et d’assurer : « Ce n’est certainement pas parce qu’il n’en a pas la capacité – il est tout-puissant ! – mais parce que, étant amour, il respecte au maximum notre liberté. Dieu propose, il n’impose pas, jamais ». Et de lancer en sortant de ses notes : « Dieu est très respectueux de la liberté ! ».
Le pontife s’est arrêté sur les invités qui répondent « non » au roi. « Combien de fois nous ne tenons pas compte de l’invitation de Dieu parce que nous sommes préoccupés par nos propres affaires », s’est-il attristé.
Il a alors mis en garde contre la recherche incessante du « temps libre » alors que « le temps qui libère » est celui qui est consacré à Dieu, qui « nous sauve du mal, de la solitude et de la perte de sens ». « Faire de la place » à Dieu « en vaut la peine », a promis le pape, invitant à le chercher dans la prière mais aussi dans la charité, « en tenant compagnie à ceux qui sont seuls, en écoutant ceux qui demandent de l’attention, en consolant ceux qui souffrent », même si cela semble une « perte de temps ». (cath.ch/imedia/mp)
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