Après avoir célébré la messe de clôture de la première session du Synode sur l’avenir de l’Église, le pape François est apparu à la fenêtre du Palais apostolique pour réciter la prière mariale de l’Angélus et délivrer un court enseignement sur l’Évangile du jour.
Il a d’abord insisté sur le besoin pour les chrétiens de s’abandonner à l’amour de Dieu pour ensuite pouvoir aimer leur prochain. «Tout part de lui», a-t-il insisté, en improvisant par la suite: «Tu ne peux aimer sérieusement les autres si tu n’as pas cette racine qu’est l’amour de Dieu, l’amour de Jésus».
Puis le pontife a expliqué en quoi consistait le commandement à l’amour du prochain. «En aimant nos frères et sœurs, nous reflétons, comme des miroirs, l’amour du Père», a-t-il enseigné.
Il a ensuite repris la réponse que Mère Teresa (1910-1997) avait faite à un journaliste qui lui demandait après la réception du prix Nobel de la paix 1979 si elle avait l’impression de changer le monde. «Je n’ai jamais pensé que je pouvais changer le monde! J’ai seulement essayé d’être une goutte d’eau propre, dans laquelle l’amour de Dieu pouvait briller», avait confié la religieuse d’origine albanaise.
Le pape a tenu à rassurer les chrétiens qui voient dans les saints des «héros inimitables» en leur conseillant de penser «à cette petite goutte» qui peut «changer tant de choses». Il s’agit pour ce faire d’oser «le premier pas», même si, «parfois, il n’est pas facile», a confié le pape.
Comme il le fait régulièrement au terme de ses catéchèses dominicales, il a proposé à la foule réunie place Saint-Pierre une série de questions: «Suis-je reconnaissant au Seigneur, qui m’aime en premier?», ou bien encore: «Est-ce que je m’efforce d’aimer mes frères et sœurs, de faire ce deuxième pas?». (cath.ch/inedia/hl/bh)
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