«Hier, l’Ukraine tourmentée a commémoré l’Holodomor, le génocide perpétré par le régime soviétique il y a 90 ans, au cours duquel des millions de personnes sont mortes de faim», a rappelé le pape François, qui avait adressé une lettre au peuple ukrainien à cette occasion en 2022.
«Cette blessure lacérante, au lieu de guérir, est rendue encore plus douloureuse par les atrocités de la guerre qui continue à faire souffrir ce cher peuple», a insisté le pape, souvent critiqué pour son positionnement perçu comme conciliant vis-à-vis de la Russie, qu’il évite de nommer frontalement. Lancée en février 2022, cette guerre se poursuit au sol sur une ligne proche des rives du Dniepr, où la contre-offensive ukrainienne lancée l’été dernier semble s’être enlisée.
De nombreuses attaques aériennes se sont par ailleurs encore produits cette semaine, visant notamment la capitale Kiev, ou la défense ukrainienne a affirmé avoir abattu plus de 70 drones dans la nuit du 24 au 25 novembre. Tout comme l’an dernier, la population ukrainienne s’apprête à traverser un hiver douloureux en raison des pénuries d’électricité et de gaz dues aux frappes russes sur les infrastructures stratégiques. «Continuons à prier inlassablement pour tous les peuples déchirés par les conflits, car la prière est la force de paix qui brise la spirale de la haine, rompt le cycle de la vengeance et ouvre des chemins de réconciliation inespérés», a demandé le pape François. (cath.ch/imedia/cv/be)
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