Invitant à prier pour «nos frères et sœurs de Bethléem», le pape François a étendu cette intention à «tous les habitants de la Terre où Jésus est né, a vécu, est mort et ressuscité». Le pontife n’est pas revenu en détails sur la guerre en cours entre le Hamas et Israël et n’a nommé aucun belligérant, mentionnant simplement la «guerre, conséquence d’un conflit qui dure depuis des décennies».
«Votre représentation doit être vécue en solidarité avec ces frères et sœurs qui souffrent tellement», pour lesquels «s’annonce un Noël de douleur, de deuil, sans pèlerins, sans célébrations», a expliqué le pape aux participants à la crèche vivante. «Nous ne voulons pas les laisser seuls», a insisté François. «Nous leur sommes proches avec la prière, avec l’aide concrète et aussi avec votre crèche vivante, qui rappelle à tous que la souffrance de Bethléem est une blessure ouverte pour le Moyen-Orient et pour le monde entier», a insisté François. Il a insisté à vivre ce temps de Noël en tournant les pensées vers la Terre sainte.
Le pape a aussi expliqué que l’invention de la crèche vivante par saint François d’Assise à Greccio, il y a 800 ans, n’est pas un simple «fait folklorique» mais que cette démarche vise à «réveiller dans le cœur l’étonnement face au mystère de Dieu fait enfant».
Le pape François a par ailleurs rappelé que la basilique Sainte-Marie-Majeure abrite la relique du berceau de Jésus, ainsi que la première crèche de l’histoire de l’art, sculptée par Arnalfo di Cambio sous le règne du pape Nicolas IV (1288-1292). Cette basilique a donc «un lien très particulier avec Bethléem et avec la crèche», a-t-il souligné.
La basilique Sainte-Marie-Majeure s’est retrouvée au centre de l’attention médiatique cette semaine avec la révélation faite par le pape François qu’il s’y fera enterrer, et que sa tombe est prête, conformément à une promesse faite à la Vierge, a-t-il précisé dans un entretien diffusé le 12 décembre à la télévision mexicaine. Depuis le début de son pontificat, il s’est rendu à 115 reprises dans cette basilique afin d’y prier devant l’icône de Marie Salus Populi Romani. (cath.ch/imedia/cv/rz)
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