« Lorsque certaines personnes parlent de maladie en phase terminale, elles confondent deux mots : incurable et non soignable. Ce n’est pas la même chose », souligne François dans cette vidéo, alors que l’Église catholique s’apprête à célébrer la Journée mondiale des malades le 11 février.
« La guérison n’est pas toujours possible. Mais nous pouvons toujours prendre soin des malades », insiste le pontife de 87 ans en s’appuyant sur une expression de Jean-Paul II : « Guérir si possible, toujours prendre soin ».
Dans son message, sur fond d’images représentant des personnes malades ou des accompagnants – telles une infirmière auprès d’un patient ou une petite fille assise sur le lit d’hôpital de son grand-père –, le pape François se fait l’avocat des soins palliatifs, « qui garantissent au patient non seulement des soins médicaux, mais également un accompagnement humain de proximité ».
Le chef de l’Église catholique plaide aussi pour que les familles ne soient pas « laissées seules dans ces moments difficiles » et aient « les moyens de garantir un soutien physique, un soutien spirituel et un soutien social ». Et d’inviter les fidèles à se joindre à sa prière « pour que les malades en phase terminale, ainsi que leurs familles, bénéficient toujours d’un accompagnement médical et humain de qualité ».
« Lorsque la maladie frappe à la porte de notre vie, tous nous ressentons toujours le besoin d’avoir quelqu’un qui soit près de nous et qui nous regarde dans les yeux, qui nous prend par la main, qui nous montre de la tendresse et prend soin de nous », souligne le père Frédéric Fornos, directeur international du Réseau mondial de prière du pape, en présentant la vidéo d’intention de prière que son réseau diffuse chaque mois. (cath.ch/imedia/ak/mp)
Maurice Page
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