Adopté en 1997, ce traité signé à Ottawa interdit l’emploi, le stockage, la production, la mise au point, l’acquisition et le transfert des mines antipersonnel et exige leur destruction. Ces engins explosifs que le pape qualifie de «sournois» sont déclenchés par la victime elle-même.
Dans son appel qu’il a pu prononcer malgré sa voix fébrile, le pape a eu une pensée pour les victimes qui rappellent «la cruauté dramatique des guerres et le prix que les populations civiles sont contraintes de payer».
Le pontife argentin a remercié ceux qui contribuent à l’assistance aux victimes et au nettoyage des zones contaminées. «Leur travail est une réponse concrète à l’appel universel à être des artisans de la paix, en prenant soin de nos frères et sœurs», a-t-il conclu.
Un rapport de l’Observatoire des mines publié fin 2023 indique que 4710 personnes ont été blessées ou tuées par des mines terrestres ou des restes d’explosifs de guerre en 2022, et ce dans près de 50 pays. Les civils représentaient 85% des victimes. Le plus grand nombre de victimes a été enregistré en Syrie (834) et en Ukraine (608). (cath.ch/imedia/hl/mp)
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