Confiant être «très fatigué» à cause de son affection respiratoire, le pape a délégué la lecture de son discours à un prélat, Mgr Pierluigi Giroli – comme il le fait régulièrement depuis le 24 février. De par le monde, a dénoncé François dans son texte, «les femmes subissent encore tant de violences, d’inégalités, d’injustices et de mauvais traitements». «Et cela est scandaleux», a-t-il déclaré.
Le pape a regretté en particulier «une forme grave de discrimination» liée à la formation de la femme. L’éducation des femmes est «redoutée dans de nombreux contextes», a-t-il noté. «Le chemin vers de meilleures sociétés passe précisément par l’éducation des fillettes, des filles et des jeunes femmes.»
Au sein de l’Église, le pontife a souhaité que «la grandeur et le rôle des femmes soient davantage valorisés», invitant à trouver des voies «sans forcer ni se déchirer». Il a rendu hommage au «génie féminin», à la «capacité unique de compassion» de la femme, et à «sa tendance naturelle à ›prendre soin’ […] mettant de l’amour là où il n’y en a pas, de l’humanité là où l’être humain peine à se trouver».
Le congrès intitulé «La femme dans l’Église: maître d’œuvre de l’humain» a lieu les 7 et 8 mars 2024 à l’Université de la Sainte-Croix à Rome, autour de la figures de dix femmes reconnues saintes ou bienheureuses par l’Église, ou faisant l’objet d’un procès en béatification: Joséphine Bakhita, Magdeleine de Jésus, Elizabeth Ann Seton, Maria MacKillop, Laura Montoya, Kateri Tekakwitha, Mère Teresa de Calcutta, Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès, Maria Beltrame Quattrocchi et Daphrose Mukasanga. (cath.ch/imedia/ak/rz)
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