 
                            L’histoire de la fondation Sant’Angela Merici, qui anime six centres de rééducation et maisons de repos, est liée au «miracle» de Syracuse, ville de Sicile où une statuette de la Vierge Marie a versé des larmes en 1953. L’Église catholique a reconnu un «phénomène surnaturel» dans ces larmes qui expriment «la compassion de Dieu», a souligné le pape François dans son discours.
Le pontife argentin a mis en garde contre «l’indifférence, l’individualisme qui nous rend fermé au sort de ceux qui sont à côté de nous, et cette anesthésie du cœur qui nous empêche de nous émouvoir face aux drames de la vie quotidienne». Ces trois attitudes, a-t-il insisté, sont «les pires maux de notre société».
Au contraire, la «grâce la plus importante», a poursuivi le pape, est de «savoir s’émouvoir, la capacité de pleurer avec ceux qui pleurent». Et d’exhorter les membres de la fondation à «ne pas [se] décourager», même si leur travail demeure «caché», assurant que «le bien fait à ceux qui ne peuvent pas rendre la pareille se répand de manière surprenante et inattendue». (cath.ch/imedia/ak/rz)
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