Les Frères de l’Instruction Chrétienne ont été fondés en 1819 par deux prêtres français, Jean-Marie de La Mennais et Gabriel Deshayes, pour le service des «enfants du peuple, spécialement ceux des campagnes de la Bretagne». Implantés en 1824 – il y a 200 ans – à Ploërmel, dans le Morbihan, ces religieux sont actuellement au nombre de 800, et œuvrent auprès d’écoles, de centres éducatifs ou centres de vacances, dans 26 pays du globe.
Durant cette rencontre au Vatican, le pape a encouragé la soixantaine de responsables des «Frères de Ploërmel» réunis en chapitre général, à aller «là où les autres ne vont pas, en périphérie». Il les a engagés particulièrement à rejoindre «les personnes qui forment la catégorie des rejetés, des blessés de la vie et des victimes», et tous les enfants et les jeunes dont les rêves sont «brisés».
Dans son discours, le pape François a exprimé sa préoccupation pour «la pauvreté, le chômage des jeunes, les crises sociales en tous genres». Il a aussi confié sa tristesse pour les enfants des pays en guerre. «Quand on voit les photographies de ces pays, il y a des enfants qui jouent», a constaté le pontife, mais la guerre «fait perdre le sourire aux enfants».
Enfin, François a recommandé aux Frères de Ploërmel d’«éloigner de (leur) vie tout esprit d’orgueil, de fermeture, de division et de médisance». «S’il vous plaît, ne perdez pas la joie, s’il vous plaît!», a-t-il aussi enjoint.
Pendant leur chapitre général organisé à Ariccia, au sud de Rome, du 26 mars au 24 avril, les frères ont réélu leur supérieur général, Hervé Zamor, originaire de Haïti, qui est à la tête de la congrégation depuis 2018. (cath.ch/imedia/ak/bh)
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