Rome, 30novembre(APIC/CIP) Jean Paul II a salué un groupe de mineurs du
Bois du Cazier à Marcinelle (Belgique), théatre d’une catastrophe minière
qui en 1956 avait fait 262 morts. Le pape a également, lors de l’audience
générale du 30 novembre, béni un tableau de saint Camille destiné à être
placé dans la mine, ainsi qu’une lampe de rappel. Il a consacré sa catéchèse de ce mercredi aux dernières paroles de Jésus sur la croix.
Les dernières paroles du Christ sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ? » sont rapportées par Marc, Matthieu et Luc en
araméen. Cela révèle la profondeur de la détresse de Jésus. Elles sont
reprises du psaume 22, qui était souvent récité à la synagogue, pour exprimer le désarroi du Christ face à une souffrance qui échappe à une explication purement humaine et qui constitue un mystère dont seul le Père tient
la clé. Son sens théologique, a dit Jean Paul II, est que Jésus doit faire
l’expérience, dans son sacrifice, de l’éloignement de Dieu, en solidarité
totale avec l’homme pécheur.
Le cri de Jésus, a poursuivi le pape, n’est pas un cri de révolte ou de
désespoir, mais exprime la fragilité de l’homme due à sa solitude. Le
Christ conserve en ce moment une claire vision de Dieu. Car si les
événements de la passion donnent l’impression que Dieu est absent et
« laisse faire », ce qui est une lourde épreuve affective, le Christ n’en
sait pas moins qu’une fois le sacrifice consommé viendra l’heure de la
victoire. (apic/jt/bd)
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