Un évêque proche de son peuple
« Je suis fils de Medellin », dit-il souvent. Il déclare avec joie qu’il essaye d’être fidèle aux grands enseignements et intuitions le la Conférence de Médellin. Cette fidélité a eu son prix de persécution et de souffrances. Pedro Casaldaliga, âgé de 70 ans, a été plusieurs fois menacé de mort. Il fut lui-même arrêté et emprisonné. Il a dénoncé ouvertement les assassins et les auteurs de la torture dans les prisons. Cinq fois les militaires ont tenté de l’expulser du pays. Cet évêque, critique sévère du système des « latifundia » et du néo-libéralisme, est aussi un écrivain et un poète. Plus de 40 livres ont été publiés dans huit langues sur des sujets aussi variés que la théologie, la spiritualité, la politique et la poésie. « La prélazie de Pedro », comme il aime qu’on appelle son diocèse, a assumé avec enthousiasme une des principales réussites de la Conférence de Medellin, la formation des communautés de base. (apic/plp/ba)
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