Quand on explique le sens et les valeurs de l’Année Sainte, on se réfère habituellement à l’institution de « l’année jubilaire » du peuple d’Israël. Selon le Lévitique, chaque cinquantième année, c’est à dire l’année suivant « sept semaines d’années » (Lev 25,8) était une sorte de grande année sabbatique. Les terres devaient se reposer, aussi n’étaient-elles pas cultivées; les champs et les maisons aliénés retournaient au propriétaire originaire. Les esclaves étaient affranchis et les débiteurs insolvables libérés de leurs dettes.
La célébration de « l’Année Sainte » rappelle aussi l’année de grâce, inaugurée par Jésus dans la synagogue de Nazareth (Lc, 4, 16-20) et « l’année de miséricorde » que le vigneron demanda au maître de la vigne dans l’attente que le figuier stérile donne des fruits (Lc13, 5-9). L’an 2000, caractérisé par le grand signe du bimillénaire de la naissance du Messie Sauveur est cette année de grâce et de miséricorde toujours actuelle, où l’homme est appelé à accueillir la Bonne Nouvelle et à se convertir à Dieu, rappelle la Conférence des évêques de France. (apic/snop/ba)
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