«A l’origine de la fondation se situe l’Association des Amis de la Fondation valaisanne Pape François qui a permis de rassembler les fonds nécessaire au lancement de la Fondation valaisanne Pape François (FVPF)», rappelle l’abbé Pierre-Yves Maillard. Une cinquantaine d’«amis» ont chacun donné 1000 francs. Le capital a permis, en novembre 2016, de créer la fondation.
L’association de bénévoles prend en charge les frais de fonctionnements de la fondation, ce qui permet de redistribuer intégralement l’argent récolté. Ainsi depuis, sa création, la fondation a redistribué un million de francs à différentes institutions caritatives. «La FVPF a ainsi pu apporter son aide à plus de 1500 personnes en situation de précarité en Valais, à raison de 100’000 francs par année en moyenne», précise le vicaire général du diocèse de Sion.
L’aide n’est pas directement envoyée aux personnes qui sollicitent la fondation. «Nous passons par des institutions reconnues telles que Caritas, les Centres médicaux sociaux (CMS), des paroisses, la ligue valaisanne contre le cancer ou encore la Maison de la diaconie», indique Pierre-Yves Maillard. Les fonds sont envoyés à ces institutions qui les utilisent selon les besoins et le projet présenté: un loyer à compéter, un abonnement de transports publics ou encore une aide pour un traitement médical.
Fin 2018, la FVPF avait demandé aux communes valaisannes de diminuer de 10% le budget alloué aux feux du 1er août pour aider les plus démunis. Durant la pandémie de covid-19, la fondation a été beaucoup sollicitée. En 2020, plus de 180’000 francs ont été reversés à des œuvres ou associations caritatives. Les aides octroyées se répartissaient presque à parts égales entre les victimes de la crise du Covid-19 (chômage, frais supplémentaires) et d’autres demandes.
«Il s’agissait de répondre à la demande du pape de créer une ‘œuvre de miséricorde vivante’ à l’issue de l’année Sainte de la miséricorde. L’abbaye de Saint-Maurice, l’Eglise évangélique réformée et le diocèse de Sion ont participé à la création de la fondation», se souvient Pierre-Yves Maillard. Mgr Jean-Marie Lovey avait demandé au pape l’autorisation d’utiliser son nom. «Ce qu’il avait accepté en nous encourageant dans cette initiative. Nous lui avions écrit en 2021 et il avait finalement répondu par un courrier très chaleureux, invitant à prier pour lui.» (cath.ch/bh)
Bernard Hallet
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