Originaire de Bagnes, en Valais, François Benjamin May naît le 21 juillet 1870 dans une famille très pratiquante. À 18 ans, il rejoint les Frères maristes, un ordre engagé dans l’éducation.
Le jeune homme prend ensuite le nom religieux de Lycarion avant d’être envoyé au Pays Basque puis en Catalogne pour poursuivre sa formation. On lui confie alors la direction d’une école à Barcelone, où régnait une vraie hostilité à la religion catholique, alimentée par les milieux anarchistes, communistes et républicains.
En juillet 1909 éclate la «Semaine tragique», une insurrection contre la guerre menée par l’Espagne au Maroc. Pendant la nuit du 26 au 27 juillet, des insurgés incendient l’école dirigée par Frère Lycarion. Ouvrant la porte de l’établissement et sortant en premier, il est abattu d’un coup de feu. La foule s’acharne ensuite sur son corps à coups de pierres et de machettes, puis le jette dans une fosse commune.
«Dans des circonstances hostiles, il a vécu sa mission éducative et pastorale avec dévouement et courage», a souligné le pontife. Il a exhorté à ce que le «témoignage héroïque» du bienheureux Lycarion soit un «encouragement pour tous, en particulier pour ceux qui travaillent à l’éducation des jeunes».
En cette période estivale, le pape a aussi tenu à remercier les éducateurs et animateurs qui prennent en charge des enfants pendant cette période. Il a conclu son intervention en invitant les fidèles à prier pour la paix et pour tous ceux qui se trouvent dans un état de souffrance et de besoin à cause de la violence et de la guerre. (cath.ch/imedia/cd/rz)
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